de Invité le Sam 25 Février 2006, 9:54
Voici ma version brevetée de l'attrape-mouches destiné à capturer des insectes à l'extérieur dans des couches d'air supérieures. Je ne sais où est le meilleur endroit pour dénicher le chikungunya mais le procédé est très intéressant pour récolter des insectes se déplaçant entre 30 et 300m.
Deux solutions: acheter des rubans de papier collant tue-mouche et s'en servir comme queue, ou bien enduire un voile léger, ou le dos du cerf-volant de colle spéciale qui ne sèche jamais (genre glue).
Lorsque les odeurs qui attirent certains insectes sont connues, et s'il est possible d'y ajouter ce parfum, un tri sélectif devient possible.
C'est sûr, vous objecterez que peut faire un petit cerf-volant de quelques cm², dm² ou m² contre des milliers d'insectes répartis sur des dizaines de km². Certainement pas de les détruire, si ce n'est de contribuer à leur étude, et peut-être d'aider à la recherche de solutions.
Soigner les personnes est une évidence. Traiter avec des produits chimiques est sans doute nécessaire. Etudier et comprendre pourquoi et comment ce phénomène arrive est la seule solution pérenne. Pour ma part, je n'ai pas entendu parler d'équipes d'entomologistes et de déblocage de fonds spéciaux pour lancer une recherche sérieuse d'une dizaine d'années sur le chikungunya. Et malheureusement, nous avons la nette impression de ne pas savoir grand'chose sur cet insecte. Des millions d'euros sont consacrés à la recherche de produits chimiques destinés à détruire tout ce que nous considérons comme malveillant, et généralement nous créons des déséquilibres aux conséquences désastreuses. Et bien peu d'argent en comparaison est consacré à la compréhension de nos écosystèmes sans quoi toute action correspond à jouer à l'apprenti-sorcier.