Tu as bien raison de parler d'interprétation quand il s'agit de textes législatifs.
Les textes de base sont ceux du code de la propriété intellectuelle que tu trouveras sur LEGIFRANCE
http://www.legifrance.gouv.fr/home.jsp.
Il faut chercher et sélectionner "les codes en vigueur" et sur la page suivante le code de la propriété intellectuelle dont voici le lien direct:
http://www.legifrance.gouv.fr/affichCode.do?cidTexte=LEGITEXT000006069414&dateTexte=20110904Là, tu vas pouvoir te familiariser avec les textes législatifs suivants:
- titulaires du droit d'auteur (avec les particularités des co-auteurs)
- les droits moraux (avec le droit de divulgation)
- droits patrimoniaux
- dans l'exploitation des droits: les dispositions générales, les contrats d'édition, le droit d'exploitation des oeuvres des journalistes
Tu noteras au passage des compléments intéressants comme l' article L132-8: " L'auteur doit garantir à l'éditeur l'exploitation paisible, et sauf convention contraire, exclusif du droit cédé."
Il y a aussi des concepts qu'il faut bien distinguer: la divulgation, l'édition, la représentation, la reproduction...
Concernant les flyers, ceux distribués massivement sont des éditions de publicité. Mais les textes sur les publicité s'appliquent plus aux encarts publicitaires pris individuellement et pas au support qui les rassemble. Ici, avec 150 feuilles, on est loin des milliers et dizaines de milliers d'exemplaires des flyers publicitaires.
Si on lit bien les textes réglementaires, il n'y a pas réellement de sauvegarde des auteurs contre la récupération de leurs oeuvres pour une utilisation comme dans le cas de Mickael.
Il faut donc s'appuyer sur les cas identiques, associer, examiner les pratiques courantes de la profession (ce qui ne signifie pas qu'elles soient justes) et surtout discriminer les éléments importants avec le plus de bon sens possible.
Je ne serai ni surpris ni agacé que quelqu'un d'autre ait une lecture et une vision autre sur ce cas-ci, ou encore une expérience différente.
Il ne faut pas oublier non plus que les rémunérations attendues ou les préjudices possibles sont toujours estimés et appliqués en rapport avec les bénéfices estimés ou réalisés. Il faut donc être réaliste, les 150 feuilles et la présentation sur internet de l'association n'ont pas un grand impact économique, et pour les principes fondamentaux, les textes applicables ne sont pas tous très explicites.
J'ai tenté d'éclairer ce sujet de façon raisonnée et équitable, car il faut aussi être attentifs au fait que les textes législatifs n'apportent pas forcément les éléments de recours dans toutes les situations.
Je comprends évidemment l'agacement de ne pas avoir encore reçu sa rémunération, aussi modique soit-elle. De ce fait, je ne me précipiterais pas pour m'excuser lorsque l'autre partie n'a pas encore tenu tous ses engagements. En s'appuyant sur le droit de divulgation, un effet de levier pourrait être obtenu, même si cela n'apportera pas de rémunération supplémentaire.