Bonjour les amis cerf-volistes émérites,
Après un long repos forcé dû à des épaules et des yeux un peu (beaucoup) trop sollicités qui ne supportaient plus, pour les premières, d’être tendues et levées (capsulite), et pour les seconds, d’être exposés à la lumière et levés, eux aussi (décollement de rétine), j’ai de nouveau la fibre volante qui me chatouille et n’ai pas pu résister à l’envie de construire un nouveau navire volant.
Je n’aurais jamais pu y arriver sans l’aide plus qu’indispensable de ma précieuse Catherine, seule à même d’effectuer les coutures les plus délicates et de participer à la conception du navire.
Merci aussi à Phil78, penché sur mon cas désespéré en salle de réveil, pour sa patience, son aide et ses conseils avisés qui ont réussi à réanimer notre désir de reprendre goût à la fabrication d’Objets Volants Non Identifiés.
A Sylvien Venet à qui on a emprunté des façons de faire qui nous plaisent et qui ont fait leurs preuves.
Je suis drôlement heureux de pouvoir de nouveau tirer les fils d’un nouveau cerf-volant « delta R11 » et de retrouver les joies de voler par procuration et parmi vous, jouant avec les courants d’air et « donnant à voir le vent », comme une amie l’a dit ici :
Mais que voilà un bien beau cerf qui vole haut,
S’engouffrant dans l’azur, en d’acrobates sauts !
Le firmament donne des ailes à la voile
Quand l'armature est bien bâtie et tend la toile.
Maître des airs, tirant les fils, poussant boutons,
Talent-miracle de laisser flotter les sons,
De laisser résonner chaque note d’un air
De laisser déployer, tissé de courants d’air,
Une nef aérienne en suspens, retenue
Par des fils si tendus qu’ils vibrent dans les nues.
Donner à voir le vent, à entendre la voix
Equilibre ou mesure : même étroite voie.