En fait, il n'est plus nécessaire de diaphragmer (rechercher les petites ouvertures, grands chiffres tels que f/8 ou f/11) comme "autrefois" avec les appareils à film 35mm pour avoir une bonne profondeur de champs (zone de netteté).
Avec les très très courtes focales utilisées sur les appareils numériques, particulièrement les compacts, on obtient une netteté de quasiment 3 mètres à l'infini, même à pleine ouverture. Donc en aérien, dans 99% des cas, tous les plans de la photo seront nets.
S'il n'est plus nécessaire, pour ce qui est de la profondeur de champs, de fermer son objectif d'un ou deux "crans" depuis l'ouverture maxi, disons f/4 ou f/5,6 pour un objectif ouvrant à f/2,8 , il vaut quand même mieux le faire pour corriger les aberrations et distorsions des objectifs grands publics, phénomènes toujours plus "voyants" à pleine ouverture.
Et comme je ne fais pas toujours ce que je conseille
, j'ai récemment utilisé mon compact en priorité à l'ouverture à f/8 et en plus à 100 ISO. C'est parfaitement crétin, le soir tombant, toutes mes photos sont floues dès le 1/60è de seconde. En restant à F/4, j'aurais "shooté" ces mêmes images au 1/250 è et mes photos auraient nettes encore bien plus tard dans la soirée. C'est dommage car j'apprécie beaucoup ces lumières de fin de journée.
Je tâcherais de m'en souvenir la prochaine fois...