de Emmanuel le Jeu 08 Février 2007, 11:13
En fait, tout dépend du type de voyage envisagé.
Un voyage itinérant autonome genre "routard" implique une autre stratégie qu'un séjour "statique" en hôtel-club (portabilité).
Est-ce un voyage spécifiquement aérophoto ou bien des vacances à plusieurs avec éventuellement quelques séances (se préparer à tous les types de vents) ?
Est'on maître de son emploi du temps ou tributaire d'excursions organisées (montage démontage rapide) ?
Et puis question aérologie locale, à quoi peut-on s'attendre sur place (un CV pour chaque plage de vent) ?
Sera t'on seul ou avec de l'aide pour le lancement, les CV souples me sont moins facile à lancer seul, ceux à armature, pas de pbm).
Tous ces paramètres font qu'au final, c'est pas pareil.
Mais avant tout, emporter un matériel que l'on connait.
Vous le savez, nous sommes partis 3 semaines en Polynésie l'automne dernier. Pour la préparation de cette aventure, Pierre nous a beaucoup aidé, une nouvelle fois, merci beaucoup à toi Pierre.
Au total, un aller-retour long-courrier, 7 îles, 2 archipels, 6 vols inter îles, 3 transfers en ferry, des excursions en hors-bord, pick-up, bus, marche à pied, etc...
Bref, ça nécessitait pas mal de transportabilité, mais une protection sérieuse du matériel (nombreuses manipulations "musclées", même avec les autocollants "fragile").
Voici un petit copier-coller extrait d'un texte "retour d'expérience" à paraître. Si ça peut aider...
"Lesté, entre autres, de quatre cerf-volants, du matériel d'aérophoto dans le sac et de petit matériel de réparation (on n'est jamais trop prudent).
Deux nacelles, dont l'une ne quitta pas le sac de voyage, un dopéro de 3,6 m d'envergure pour le petit temps, un rokkaku de 2 mètres de haut, ainsi qu'un cerf-volant souple de genre flow-form récemment acheté et qui ne volera pas beaucoup. Le tout complété par un petit Delta vapeur (version Christophe Jacquemou), extrêmement stable jusqu'à des forces de vent importantes. Une queue plastique. Deux lignes de résistance différente sur enrouleur plat et 80 m de rabiot pour les brides à réparer et confier un petit CV aux petits et grands qui nous accompagnaient.
Je n'avais pas retenu l'option du transport "cabine" (comme en vol métropolitain), donc je n'étais pas limité à une longueur de 1,20 mêtres.
J'ai simplement utilisé un tube plastique de descente de gouttière de 2 mêtres bouchés aux extrèmités, portable grâce à une sangle d'épaule. Ultra efficace, pas trop lourd, mais nécessite un enregistrement "baggage hors-gabari" pour le long courrier.
ça permet de papoter un quart d'heure avec le musicien qui attendait sa contre-basse.
Dans le tube, les 3 cerfs-volants à armature, le souple restant dans le sac de voyage.
Bilan, aucune casse, aucune déchirure de spi (mais faire attention lorsqu'on enfile les CV dans le tube). "
Manta, tu peux sans problème couper les vergues/longerons de ton (tes) rokkaku. Il y a eu un sujet là dessus l'année passée.
Si ça peut aider...