Salut JEan Daniel,
Non, je n'ai pas encore contacté la Vieille Usine. Si jamais tu en as en "stock", fais moi signe.
Ce qui est arrivé. Je me suis fait voler (il n'y a pas d'autres mots) par les cerbères d'Orly en prenant l'avion. J'en avais une dans mon sac de soute et une dans mon sac cabine (jamais les oeufs dans le même panier...). Alors que ça ne figure pas sur le document officiel (
http://www.aeroportsdeparis.fr/ADP/Reso ... objets.pdf). De toute façon, on a besoin d'aucun outil pour tuer quelqu'un, une paire de main suffit (bientôt en soute ?).
Vue l'attitude de ces crétins à casquette (une officine privée bien sûr), il n'est pas étonnant de constater les phénomènes de collaboration et de délation en temps de guerre (et malheureusement de plus en plus de nos jours). De toute façon, le "flicage" est devenu permanent, on ne peut plus rien faire sans le regard d'un "agent de sécurité" ou d'une caméra, bientôt d'un drône. Quelle époque bizarre. Un jour je vous raconterais la parabole de la grenouille dans l'eau chaude...
Ces tarés ont même passé un petit chiffon sur mon ordi pour "rechercher des traces d'explosifs". Bien sûr, je suis brun, frisé, bronzé (c'est l'été) et en ce moment barbu, mais quand même.
Je précise que le personnel de la compagnie aérienne n'est pour rien dans cette histoire. Le Commandant est descendu de l'avion pour voir ce qu'il se passait. Il me semblait que les responsables du Bord étaient en capacité de se voir remettre l'objet incriminé pour la durée du vol (aérien...). ça n'a pas été le cas.
Bref, il faut que j'écrive à la Compagnie pour ce vol (car évidement, mes 500 m de dynéma gainé n'ont surement pas fini à la poubelle...) ça ne servira à rien mais il faut que je prenne le temps.
En tout cas, la prochaine fois, je saurais quoi faire, et pas seulement de mettre tout en soute (parmi les 90.000, oui oui,
quatre-vingt dix mille bagages égarés chaque année), sans compter ceux qui sont ouverts et/ou pillés.
Et en plus, vous savez quoi ?
Obnubilés par ma ficelle, ces abrutis n'ont même pas remarqué que j'avais mon couteau à tout faire oublié dans le même sac à dos. Des co..ards, je vous dis.