Photographies aériennes par cerf-volant (Kite aerial photography) par : Emmanuel Colonnier

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Avant propos / Forewords :

Cette page est consacrée à tout ce qui concerne le matériel que j'utilise pour mes prises de vue.
Vous y trouverez une description de mes cerf-volants, les nacelles utilisées, les accessoires, les systèmes de déclenchement avec leurs avantages et leurs inconvénients, et, enfin, une description des appareils photos et des films que j'utilise.

Toutefois, les solutions présentées ici ne prétendent pas constituer des passages obligés ou uniques pour débuter ou se perfectionner dans la photo aérienne par cerf-volant. Elles ne sont, en l'état actuel de mes pérégrinations, que les solutions qui m'ont semblées les plus efficientes pour répondre à mes propres préoccupations. Rien de plus.

Il ne s'agit donc pas de recettes immuables, ni forcement apte pour répondre à vos besoins propres.

J'espère néanmoins que ces lignes vous intéresseront et vous aideront à touver VOTRE solution.

Que ce soit sur les informations présentées ou sur l'organisation de cette page, n'hésitez pas à me faire part de vos commentaires. Par
mail ou sur le Livre d'Or de ce site.

 


Mes cerf-volants / My kites :

En premier lieu, j'utilise peu de Cerf-Volants pour la photo aérienne.
Après plusieurs essais réalisé en matériaux de récupération ou tout venant (sac poubelle, ruban adhésif, baguettes de bois), à ce jour, ils sont au nombre de deux.

Le premier est un Rokkaku de 190x150 cm.

                 
   

et un autre qui est l'aile supérieure de 120x320 cm d'un futur Dopero dont l'aile inférieure est à réaliser. Je passe sur deux petits delta acrobatiques que je n'utilise jamais (ça n'est pas mon truc).



J'allais oublier deux jolis cerf-volants Indonésiens achetés lors de l'édition 2003 du Festival de Berck-sur-Mer. Il s'agit d'une très belle chouette (Owl in English) en tissu peint et tête de papier mâché de 120 cm d'envergure.
Le second est un bateau volant également en bambou et tissus qui nécessite beaucoup de vent pour se maintenir en l'air. Bien sûr, je ne m'en sers pas pour la photo aérienne !

Donc peu de cerf-volant. Tout d'abord, parce que je pratique depuis récemment (environ deux ans et demi), et que j'ai pris le parti de les fabriquer moi-même. À ce propos, il ne s'agit pas seulement de raisons économiques (j'ai bien failli acheter un flowform de 4 mètres carrés et plus récemment d'un Cody de 250 cm d'envergure) mais surtout parce que les cerf-volants plats (ou arqués) sont très faciles à coudre soi même, contrairement aux cellulaires ou aux modèles souples (sans armature). Cependant, je ne désespère pas de m'y mettre.

Sur le Net, il existe une quantité astronomique de plans de cerf-volants de toute forme et de toute sorte (voir ma liste de liens). Mon conseil serait, une fois votre choix fait, de croiser ces sources d'information en comparant plusieurs plans du même modèle de cerf-volant. Ceci vous permettra de vérifier la cohérence du plan que vous retiendrez et de vous apercevoir que dans le monde du CV, il n'éxiste pas de vérité taillée dans le marbre (ce qui tombe plutôt bien, car un CV en marbre ne vole pas très facilement ;o))


Mes Nacelles / my Rigs :

Comme pour le reste du matériel, les options que j'ai choisies sont le fruit de l'usage particulier que j'ai en photographie aérienne par cerf-volant et, bien sûr, de l'état de mes connaissances en la matière.

Je rappelle rapidement ici les contraintes que je me suis fixé au départ. Il s'agissait de réaliser un système me permettant la plus grande autonomie lors de voyages d'une durée de plusieurs semaines. Autonomie de prises de vue d'une part, autonomie logistique d'autre part car nous organisons nos voyages nous même. Ils sont basés sur la découverte au plus près de la vie des habitants, loin des hôtels / bunkers remplis d'Européens sans lien avec les autochtones. Ajoutez à ceci que nous privilégions les transports locaux et la marche à pieds. Nous devons donc faire léger, car nous ne bénéficions pas d'autre moyens de portage que nos sacs au dos. Or, ceux-ci sont déjà bien garnis avec le matériel de photo habituel.

Ceci implique donc une relative simplicité des choix et technologies mis en oeuvre pour des questions évidentes de légèreté et afin de pouvoir éventuellement réparer avec les moyens du bord en cas de problème. Enfin, ne connaissant pas à l'avance les conditions de vent que je trouverai sur place, j'ai dû penser un système modulaire et compact, à la fois dans les tailles de CV et pour les nacelles qui doivent recevoir plusieurs type d'appareils photo (un compact léger et un panoramique).

Après avoir collecté une conséquente documentation sur le Net, j'ai abandonné le shéma traditionnel du "double U" (jugé trop encombrant) pour celui, correspondant plus à mes besoins, d'une nacelle bâtie à l'aide d'un ensemble d'équerres en aluminium. Mais tout choix implique des contraintes spécifiques et celui-ci requiert sûrement plus de rigueur dans la détermination des points d'équilibre qu'avec le système du "double U".

Voici des scans directs (ce qui explique parfois de légères anamorphoses) sous tous les cotés de ma seconde nacelle.
Je l'ai utilisée montée sur un pendule. Très rapide à mettre en oeuvre sur le terrain mais un peu trop sujette aux balancements dans le sens de la ligne de retenue du cerf-volant. Je l'ai abandonnée pour une fixation Picavet beaucoup plus stable mais, hélas, bien plus longue à fixer sur la ligne.
Avant tout, cette nacelle modulaire a été pensée pour accueillir indifférement soit un compact argentique Olympus Mju II (Stylus Epic), soit un appareil panoramique Soviétique de marque Horizon (galerie photos panoramique) donnant des négatifs de 24x56 mm. Rien n'étant commun entre ces deux caméras (dimensions, poids, position du déclencheur, etc...) il a fallu cogiter sérieusement pour obtenir le résultat que voici.

Il s'agit d'une nacelle a deux servos, un pour le déclenchement, un pour la rotation panoramique de l'ensemble. Le berceau supportant l'appareil permet un cadrage soit horizontal, soit vertical, mais ce choix n'est pas controlé à distance. Il suffit de redescendre l'appareil pour changer cette orientation manuellement, ce qui n'est pas trop pénalisant. De même, le règlage de l'inclinaison (angle vertical de prise de vue par rapport à l'horizon, en anglais tilt) est manuel. Il est choisi avant le lancement de la nacelle en fonction de l'angle (plus ou moins prononcé) décrit par la ligne du cerf-volant. L'option d'un troisième servo n'a pas été retenue pour 2 raisons principales. En premier lieu pour respecter la volonté d'obtenir une nacelle la plus légère possible, or un servo Futaba S3003 pèse 35 grammes à lui seul. En second lieu, pour une question de risque, car la conception "en équerre" de cette nacelle induit un porte-à-faux au point de jonction entre la partie reliée au Picavet et l'équerre mobile soutenant le berceau portant l'appareil.
Le poids de cette nacelle en fonctionnement avoisinait les 700 grammes, ce qui compte tenu de la modularité de l'ensemble n'était déjà pas si mal...

Nacelle vue de dos. / Rig view from the back side. Nacelle vue du coté droit. / Rig view from the right side. Nacelle vue du coté gauche. Rig view from the left side. Nacelle vue du dessus / View of the rig from above. Nacelle vue de face. Front view of the rig.
Mais aujourd'hui je dispose d'un modèle beaucoup plus compact mais aussi plus léger. Il pèse moins de 600 grammes...
Notons que si on peut toujours réaliser une nacelle encore plus légère, au final ça n'est pas forcement souhaitable. En effet, en dessous d'un certain poids, le Picavet a plus de mal à positionner l'appareil à l'horizontal. De plus, la compacité excessive finit par engendrer des difficultés à manipuler les écrous papillons de réglage, sauf à avoir des tout petits doigts... Enfin, une fois en vol, il devient difficile de déterminer l'orientation réelle de la nacelle.
Plusieurs astuces permettent quand même de s'en sortir. Soit, si on en a les moyens et le savoir faire, opter pour une visée vidéo. Sinon, se doter d'une paire de jumelle pour vérifier l'orientation de la nacelle, soit y fixer une "badine / repère visuel" positionnée dans l'axe de visée de l'objectif servant également de support d'antenne. A vous de choisir ou d'inventer le dispositif qui vous ressemble...

Nacelle vue de dos. / Rig view from the back side. Nacelle vue du coté gauche, cadrage vertical. / Rig view from the right side, Vertical centering. Détail de la nacelle vue de face. Close up of the rig view from front side. Détail de la nacelle vue de face.  / Close up of the rig from front side. Nacelle vue de face. Front view of the rig.

A titre de comparaison, voici un petit tableau comparatif du poids des éléments composant ces deux nacelles.


  Ancien modèle Nouveau modèle
Olympus Mju II + Film 36 poses + vis 180 g 180 g
Equerres + 2 servo +récepteur + interrupteur 275 g 175 g
4 Accus LR 6 + support 115 g 115 g
Picavet 100 g 100 g
Support antenne 15 g 10 g
Total : 685 g 580 g


Les Accessoires / Accessories :
La ligne, l'enrouleur, le petit matériel à emporter sur le terrain.
Bientôt en ligne...

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